Abstract
Le Point de Curie ferromagnétique Θf est défini par la disparition de l'aimantation spontanée ou de l'aimentation rémanente. Le Point de Curie paramagnétique Θp est défini par la loi de Curie-Weiss χ( T— Θ) = C. Θp — Θf est en général positif et de l'ordre de 20°. La variation thermique des cycles d'hystérèse du nickel et du fer démontre qu'aimantation rémanente et champ coercitif ne disparaissent pas à la même température. A Θf le champ coercitif garde une valeur finie. L'extrapolation des hc donne un point Θh, se confondant sensiblement avec Θp. Pour t < Θ p, le renversement du moment magnétique demande un champ fini; pour t > Θp, le renversement est libre (paramagnétisme). Si Θp est plus petit que Θf, le renversement libre dans la région t > Θp doit empêcher une aimantation spontanée, d'où une chute brusque de l'aimantation à Θp. Les cas des ferrocobalts confirme ces hypothèses. On conclut que Θf et Θp sont l'expression de deux mécanismes différents. Pour l'obtention d'une aimantation spontanée dans un corps doué de moment magnétique deux conditions sont nécessaires, l'orientation spontanée et l'hystérèse. Le ferromagnétisme n'existe donc qu'au-dessous des deux Points de Curie

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