Abstract
Les élections du 12 novembre 1982 font l'objet d'une analyse géographique qui vise à vérifier quelques hypothèses concernant la représentation démocratique, la participation des électeurs au scrutin et le rôle de la géographie dans la stratégie électorale. L'étude décrit le processus particulier de la confection de la nouvelle carte électorale et montre que c'est la participation des Montréalais francophones moyennement aisés qui fut la plus forte lors du scrutin. Au cours de la campagne électorale, les partis en lice ont utilisé diverses stratégies géographiques, globales et sélectives, dont le succès fut plus ou moins grand. Ainsi, la localisation du comité central a effectivement servi de pôle de diffusion des votes pour deux des trois partis. Par le biais d'une panoplie de cartes, l'article propose finalement une interprétation des résultats du scrutin qui fait ressortir la prépondérance du facteur ethno-linguistique.

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