La magnétostriction du nickel

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Abstract
La magnétostriction d'un échantillon de nickel purifié par fusion de zone (99,99 % Ni) et soigneusement recuit a été mesurée par une méthode dilatométrique ; l'influence de faibles contraintes extérieures sur la structure en domaines a été mise en évidence, et les résultats sont comparés à ceux qu'on obtient sur des échantillons moins purs. Des mesures effectuées sur un monocristal ont montré que la formule de Becker, λ s = 2/5 λ100 + 3/5 λ111, n'est qu'approchée ; en revanche, nos résultats s'accordent bien avec deux formules respectivement proposées par Gallissot et Vergne, et par Callen et Goldberg : λs = c (2/5 λ 100 + 3/5 λ111) et λs = αλ 100 + (1 — α) λ111, où c et α sont deux fonctions de l'anisotropie élastique du nickel. Enfin il est montré que l'approximation de la magnétostriction isotrope ne permet pas de traiter correctement le problème de l'influence des fortes contraintes sur la magnétostriction du nickel
Keywords

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