Does vecuronium accumulate in the renal transplant patient?

Abstract
Twenty ASA physical status Class HI patients undergoing cadaver renal transplantation were studied. After 90 per cent T1 recovery, as determined by train-of-four measurement, from 1.0 mg · kg-1 succinylcholine to facilitate tracheal intubation, nine patients received atracurium 0.25 mg · kg-1 (Group I) and 11 patients received vecuronium 0.05 mg · kg-1 (Group II) intravenously. The following measurements were made: time to maximum block onset (first dose Max), injection to start of recovery (start REC1), injection to 25 per cent T1 twitch recovery (REC 251), injection to 75 per cent T1 (REC 751), injection to 90 per cent T1 (REC 901) and time from 25-75 per cent recovery T1 (REC 25-751). Maximum blockade (Max block1) was also measured. At 90 per cent T1 recovery, if time permitted, an identical dose of the appropriate relaxant was administered. Time from second dose to onset of maximum block (second dose Max) and 90 per cent recovery after second dose (REC 902) were then measured. At the conclusion of surgery, neuromuscular blockade was reversed with neostigmine 2.5 mg and glycopyrrolate 0.5 mg. One way ANOVA was performed to determine significance between the groups and a p < 0.05 was considered significant. A paired t test was also performed between REC 901 and REC 902 for atracurium and vecuronium respectively. A p < 0.05 was again considered significant. Measurement of first dose Max, start REC1, REC 251, REC 751, REC 901, REC 25-751 and Max block1 revealed no difference between the patients receiving an initial dose of atracurium and those receiving vecuronium. In those patients receiving a second dose of relaxant there was no difference in onset of maximum block (second dose Max). However, time to 90 per cent recovery (Rec 902) after a second dose of vecuronium (89.23 ± 25.97 mins) was significantly longer than after a second dose of atracurium (57.99 ± 8.22 mins) in those patients who reached 90 per cent T1 recovery before the end of the surgical procedure. Also a comparison of REC 902 and REC 901 (Diff 90) for atracurium and vecuronium, respectively, showed REC 902 to be significantly longer for each group in these patients who received two doses of relaxant. However, an examination of the raw data reveals the Diff 90 of vecuronium (25.62 ± 4.34 mins) to be much longer than for atracurium (13.77 ± 3.35 mins) even though equipotent doses of the drugs were administered. Therefore, there is evidence that vecuronium may accumulate in the cadaver renal transplant patient. Vingt patients classe ASA III devant subir une transplantation rénale cadavérique ont été étudiés. Après une récupération à 90 pour cent de ľondée-de-quatre après administration de 1.0mg · kg-1 de succinylcholine afin de faciliter ľintubation trachéale, neuf patients ont reçu de ľatracurium 0.25 mg · kg-1 (Groupe I) et 11 patients ont reçu du vécuronium 0.05 mg · kg-1 (Groupe II) par voie intraveineuse. Les mesures suivantes ont été faites: le temps ďinstallation maximal du bloc (1st Dose Max), début ďinjection jusqu’ au début de la récupération (Start REC1), début ďinjection à 25 pour cent de T1 de la récupération du twitch (REC 251), de ľinjection à 75 pour cent T1 (REC 751), de ľinjection à 90 pour cent T1 (REC 901) et le temps de 25-75 pour cent de la récupération de T1 (REC 25-751). Le bloc maximal (Max block1) a aussi été mesuré. A 90 pour cent de la récupération de T1, si le temps ľa permis, une dose identique du relaxant approprié fut administrée. Le temps de la deuxième dose à ľinstallation du bloc maximum (2nd dose Max) et 90 pour cent de la récupération après la deuxième dose (REC 902) ont été mesurés. A la fin de la chirurgie, le bloc neuromusculaire a été antagonisé avec de la néostigmine 2.5 mg et du glycopyrrolate 0.5 mg. Ľétude ANOVA a été faite afin de déterminer la significativité de la performance entre les groupes et un p < 0.05 a été considéré significatif. Un test de t-pairé a aussi été fait entre REC 901 et REC 902 pour ľatracurium et le vécuronium respectivement. Un p < 0.05 a aussi été considéré significatif. Les mesures de la première dose Max, Start REC1, REC 251, REC 751, REC 901, REC 25-751 et Max block1 n’ont pas révélé de différence significative entre les patients ayant reçu une dose initiale ďatracurium et ceux qui ont reçu du vécuronium. Chez les patients ayant réçu une deuxième dose de relaxant, il n’y avait aucune différence dans le temps ďinstallation du bloc maximal (2nd dose Max). Cependant, le temps de récupération à 90 pour cent (Rec 902) après une deuxième dose de vécuronium (89.23 ± 25.97 mins) était significativement plus long que celui après une deuxième dose ďatracurium (57.99 ± 8.22 mins) chez les patients ayant récupéré à 90 pour cent avant la fin de la procédure chirurgicale. Aussi une comparaison de REC 902 et REC 901 (Diff 90) pour ľatracurium et le vécuronium, respectivement, a démontré que le REC 902 est significativement plus long pour chaque groupe de patients ayant reçu deux doses de relaxant. Cependant, ľétude des données a démontré que la Diff 90 du vécuronium (25.62 ± 4.34 mins) étant plus longue que celle de ľatracurium (13.77 ± 3.35 mins) même si des doses équipolentes de ces médicaments ont été administrées. Ainsi, il y avait une évidence que le vécuronium pourrait s’accumuler chez les patients ayant subi une greffe rénale cadavérique.