La condition de Rayleigh qui fait prévoir l'instabilité du mouvement laminaire d'un fluide quelconque, jointe à l'identification des vitesses d'écoulement et de propagation, identification que permet, comme solution singulière, l'équation différentielle la plus générale du mouvement des liquides visqueux, explique parfaitement ce qu'on sait des flammes sensibles et des jets sensibles connus. On cherche à expliquer de même la sensibilité ici signalée pour la première fois, de flammes petites et même très petites de gaz très éclairants comme l'acétylène. L'insensibilité de la flamme d'une bougie pose un problème dont la solution a donné lieu à des observations passablement paradoxales. Un cas non moins paradoxal, la sensibilité d'un très vieux manchon Auer, s'explique assez facilement par la théorie. On donne le schéma d'un viseur facilitant la mesure des interfranges des flammes sensibles