La colonisation des cônes et galbules des genévriers méditerranéens par les insectes et acariens et son influence sur les possibilités de régénération naturelle de ces essences.

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Abstract
Les ravageurs des structures reproductrices femelles des genévriers méditerranéens semblent étroitement inféodés aux Cupressacées et dans leur majorité exclusivement au genre Juniperus. La composition de leurs faunes propres ne respecte pas les divisions botaniques du genre et parait liée à des facteurs climatiques. J. oxycedrus L. et J. phoenicea L., caractéristiques de l'étage de végétation méditerranéen, présentent sur toute leur aire de distribution française une faune identique, très différente de celle de J. thurifera L., espèce répartie dans l'étage supraméditerranéen. Des taux élevés d'attaque des galbules sont fréquemment observés pour les trois essences avec des différences entre les peuplements continentaux et corses. Mais le faible nombre de ravageurs s'attaquant aux graines -comme la quantité importante de graines pleines par galbule -limitent, sauf chez J. thurifera L., la réduction des possibilités de régénération des peuplements naturels de ces genévriers par les insectes et acariens.

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