Influence of Vibration on Asymptotic Threshold Shift Produced by Impulse Noise

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Abstract
Monaural chinchillas were exposed for 10 days to one of these conditions: (1) whole-body vibration (30 Hz, 1 g rms acceleration); (2) impact noise (113 dB peak SPL 1/s) or (3) a combination of whole-body vibration and impact noise. Thresholds were monitored before, during and after the exposure using the auditory-evoked response or behavioral conditioning techniques. Vibration alone had essentially no effect on threshold. Exposure to impact noise produced a stable asymptotic level of threshold shift 2-8 h after exposure onset. The asymptotic threshold shift was roughly 35 and 43 dB SPL at 0.5 and 8.0 kHz, respectively. Exposure to impact noise plus vibration produced an asymptotic threshold shift at 0.5 and 8.0 kHz that was approximately 10 dB greater than noise alone. The combination group also showed greater permanent threshold shifts and greater hair cell losses than the group exposed only to impact noise. The results imply that impact noise and whole-body vibration, at levels commonly found in industrial settings, can interact to increase the susceptibility of the chinchilla cochlea to noise-induced hearing loss. Des chinchillas, préalablement amputés unilatéralement de l'oreille interne, ont été exposés pendant 10 jours: 1) soit à des bruits d'impact de 113 dB SPL avec un taux de répétition de 1/s; 2) soit à des vibrations de 30 Hz avec une accélération de 1 g rms dans le plan vertical aboutissant á 0,3 g rms au niveau de la tete; 3) soit à une combinaison des deux premières conditions. Les seuils auditifs ont été contrôlés, avant, pendant et après chaque exposition, par enregistrement de la réponse évoquée auditive ou par des techniques de comportement. Des examens histologiques de la cochlée ont enfin été pratiqués. L'exposition aux bruits d'impact a permis d'observer 2-8 h après le début de l'exposition un niveau de seuil asymptotique stable d'environ 35 dB SPL à 0,5 kHz et 43 dB SPL à 8 kHz. L'exposition à des vibrations n'a produit qu'une élévation du seuil de 5 dB dés 1 h aprés le début de l'exposition. L'exposition à la fois aux bruits et aux vibrations a amené une élévation supplémentaire de 10 dB du niveau du seuil asymptotique à 0,5 et 8 kHz. C'est dans le groupe d'animaux ayant été exposés à ce dernier type de bruit que nous avons trouvé les plus grands déplacements permanents des seuils ainsi que les plus grandes pertes de cellules ciliées. Ces résultats montrent que chez des chinchillas et pour des niveaux comparables à ceux trouvés couramment dans des locaux industriels, la présence de vibrations transmises à tout le corps intervient pour augmenter la susceptibilité aux bruits d'impact.

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