Abstract
26 séries de mesures ont été faites, sur des atmosphères généralement pures, mais pas au maximum de pureté. Les résultats peuvent être interprétés de deux manières différentes : 1° Si l'on admet que la diffusion moléculaire se fait, quantitativement, suivant la loi de Rayleigh, l'absorption de l'atmosphère est la somme d'au moins trois termes en plus de celui qui correspond à cette diffusion. Un de ces termes correspond à une brume non sélective, ayant la même densité optique de l'ultraviolet au rouge, et d'interprétation difficile. Les deux autres représentent, soit une brume de propriétés optiques variables de manière coutinue, soit deux brumes déterminées dont la densité va en croissant du rouge à l'ultraviolet. 2° Si on admet que les coefficients donnés par la théorie de Rayleigh sont trop grands de 30 pour 100. on peut expliquer tous les résultats avec deux termes seulement. en plus du terme de diffusion moléculaire La brume non sélective n'est plus nécessaite; les deux autres ont une densité croissante du rouge à l'ultravriolet. Cette plus grande simplicité obtenue par la diminution du terme de diffusion n'est pas un argument contre la théorie de Rayleigh, mais elle montre que cette théorie ne peut pas servir de guide pour l'étude de l'atmosphère réelle. La tendance, tiès répandue. à considérer l'absorption de l'atmosphère réelle comme calculable à priori par la théorie, est injustifiée et ne peut conduire qu'à des erreurs En aucun cas, à 26 dates différentes, l'absorption n'a suivi une loi en λ^(-4). Bien plus. elle s'en estécartée en moyenne d'autant plus que la transparence était plus grande. Cette loi théorique est donc sans valeur pratique. En plus de l'absorption régulièrement croissante du rouge à l'ultraviolet, il y a une absorption sélective, qui semble avoir son maximum dans le bleu et qui peut-ètre s'étend au violet et à l'ultraviolet. Cette absorption, variable d'un jour à l'autre, peut être attribuée avec vraisemblance à la présence de NO2, à raison de quelques centièmes de milligramme par mètre cube. Le produit oxydant contenu dans la basse atmosphère, et que l'on dose habituellement par voie chimique sous le nom d ozone, pourrait donc être du peroxyde d'azote : ou encore, mais avec moins de vraisemblance, du brome ou un oxyde de chlore

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