La chaleur spécifique des liquides et leur constitution
- 1 January 1936
- journal article
- Published by EDP Sciences in Journal de Physique et le Radium
- Vol. 7 (4) , 153-157
- https://doi.org/10.1051/jphysrad:0193600704015300
Abstract
Dans un solide isotrope, on a, pour chaque longueur d'onde, deux ondes transversales et une onde longitudinale. Considérons un liquide comme le cas limite d'un solide sans rigidité (λ ≠ 0 ; μ. = 0); les deux ondes transversales deviennent un système de mouvements tourbillonaires libres; les ondes longitudinales subsistent seules. Pour un liquide monoatomique de N atomes, on a ainsi 2 N mouvements libres d'énergie moyenne ½ kT, cinétique pure) et N mouvements de vibrations longitudinales, d'énergie moyenne kT; cela donne une énergie totale 2 Nk T et une chaleur spécifique à volume constant 2R, intermédiaire entre celle des solides (3 R) et des gaz (3/2 R). Les liquides monoatomiques réels montrent une chaleur spécifique voisine de 3 R, auprès du point de fusion et descendant à 2R, au point critique. On doit donc admettre une sorte de microstructure cristalline à basse température, l'état liquide idéal ne se réalisant qu'auprès du point critique. Ce fait vient à l'appui d'un point de vue souvent rappelé dans les travaux récents sur les liquidesKeywords
This publication has 0 references indexed in Scilit: