Abstract
A partir du 5 décembre 1981, le Sud-Ouest reçoit d'abondantes précipitations liées à des perturbations atlantiques. A la phase de saturation des sols succède le paroxysme pluvieux (12-14 décembre) qui engendre, sur les cours d'eau du bassin garonnais, une réaction presque aussi vive que celle de février 1952. La conjonction des affluents majeurs amplifie l'onde vers l'aval, où les digues protectrices s'avèrent dérisoires dans la basse terrasse alluviale. L'ampleur des dégâts et l'impossibilité de réaliser des ouvrages écrêteurs efficaces mettent en évidence la fragilité des installations humaines avancées dans la zone inondable.

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