Abstract
Un modèle très simple, dérivant du principe d'Huyghens-Fresnel, de l'action d'une onde sur une surface texturée à caractère périodique, est mis à l'épreuve d'une comparaison avec la théorie électromagnétique quasi-rigoureuse de Rayleigh. Comme ce modèle ne tient pas compte des réflexions multiples, il conduit, d'une part, à une violation systématique de la relation de conservation d'énergie, et, d'autre part, à une mauvaise approximation des phénomènes en présence pour toutes sauf les textures les moins accusées. Toutefois, ce modèle est utile en ce sens qu'il indique la possibilité que se produise un intéressant effet de sélectivité pour des réseaux dont le pas est inférieur à la longueur d'onde minimale λmin du spectre solaire. Une correction assez simple peut être appliquée au modèle pour qu'il obéisse aux contraintes énergétiques et tienne compte des interactions multiples entre le champ lumineux et le relief de la surface de captation. Ce nouveau modèle décrit, bien mieux que le précédent, les effets en présence, mais seulement pour des réseaux (de pas d inférieur à λmin) dont le rapport de la hauteur b des sillons sur le pas n'excede pas environ 0,5. Néanmoins, il fournit les indications selon lesquelles la sélectivité peut être rendue indépendante de d, et une baisse de réflectivité, accompagnée par un accroissement de la longueur d'onde de coupure, obtenus par une augmentation de b. Il est probable que les meilleurs effets se produiront pour des réseaux à pente (π b/d) très accusée, mais comme leur action sur le rayonnement solaire échappe aux descriptions simples existantes, il est nécessaire de poursuivre les recherches théoriques

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