Abstract
Les droites figurant, en fonction de λ-4, les densités optiques de l'atmosphère mesurées par Müller et Kron en 3 stations d'altitudes comprises entre 100 et 3 260 m, permettent de déterminer le nombre n0 de molécules contenues dans un cm3 d'air, dans les conditions normales. Par suite de l'humidité de l'atmosphère, les valeurs ainsi obtenues doivent être considérées comme des limites inférieures du nombre exact. Mais cette limite doit être fort approchée pour certaines mesures faites à 3 260 m d'altitude, dans une station extrémement sèche. On trouve dans ces conditions des nombres compris entre 2,8 et 2,9.10^19. Le fait que les gaz diffuseraient un peu moins de lumière que ne le prévoit la théorie paraît ainsi confirmé. Les écarts observés par rapport aux droites en λ-4 pour les radiations voisines de 600 m μ permettent de doser chaque jour l'ozone atmosphérique. Deux séries d'observations commencées dès le lever du soleil montrent qu'en dehors de la région d'absorption sélective, la densité optique de l'atmosphère croît bien proportionnellement à la masse d'air, jusqu'à l'horizon. La densité croit au contraire moins vite que la masse d'air pour les radiations absorbées par l'ozone, et l'altitude de la couche mince équivalente à la distribution d'ozone serait de l'ordre de 25 km. On cherche enfin à expliquer le fait que, même dans les stations élevées, les droites en λ-4 ne passent pas exactement par l'origine et comment cette faible absorption supplémentaire peut, en apparence, augmenter à peu près proportionnellement à la masse d'air

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