Abstract
Les principes qui président à l’appropriation et à l’exploitation des aménagements irrigués font, dans les faits, l’objet d’une inapplication ou de tels détournements que c’est plutôt l’absence de situations irrégulières qui est exceptionnelle. Le décalage entre les règles de reproduction sociale et les changements de techniques de production, l’interférence de logiques et de stratégies, ou le flou juridique, peuvent l’expliquer. Mais l’observation des pratiques montre surtout qu’il y a la loi de l’État et celle du village et que finalement, c’est la loi du village qui l’emporte en conciliant coutumièrement et dynamiquement des impératifs apparemment contradictoires : adapter pour assumer le développement et stabiliser pour fonder le consensus.

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