Abstract
Selon le principe de Huygens tous les plans d'un instrument d'optique contiennent la même information, mais dans un forme plus ou moins déchiffrable. Pour déchiffrer les N données invariantes dans une illumination quelconque quasi-monochromatique il faut faire 2N 2 mesures. Avec l'illumination cohérente il n'en faut que 2N; N amplitudes et N phases, que l'on peut enregistrer dans une seule plaque photographique par le simple artifice d'y ajouter un fond cohérent. Une telle photographie, un ‘hologramme’ contient le front d'onde original comme ‘gelé’ dans l'emulsion. Pour le faire ‘revivre’ il ne faut qu'illuminer la plaque avec le fond cohérent ou ‘faisceau de référence’. L'auteur a découvert ce principe en 1948, et l'holographie a eu ensuite une brillante renaissance après l'invention du laser surtout par les travaux de MM. E. N. Leith et J. Upatnieks et de G. W. Stroke. On présente des hologrammes et des reconstitutions anciennes et récentes, ainsi qu'une discussions des variantes et quelques applications.

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