Feeding behaviour and diet of goosanders(Mergus merganser)in relation to salmonid seaward migration

Abstract
Foraging activities of goosanders (Anatidae, Mergus merganser) were studied in relation to seaward migration of smolt in the River Halselva in northern Norway, 1987-1989. Birds aggregated in the estuary in June, during mass migration of smolts. When present in the estuary males and females spent 28.7 and 35.6% of their time feeding. Only 15% of dives resulted in birds' bringing prey to the surface and about 25% of prey found in goosander stomachs were salmonids. For hatchery-reared smolts released in the estuary, average length taken did not differ from that available; for wild smolts of Arctic char, however, smaller fishes than those available were taken. For 1989, we estimate that goosanders took 1% of the hatchery-reared smolts released in the estuary, and 2% of the wild smolts when smolts passed the estuary during seaward migration. As it is likely that less fit smolts (e.g. sick, injured, small) are most prone to predation, we argue that such a level of predation on migrating smolts from goosanders has only a minor impact on salmonid production. Suggestions to reduce predation are discussed. L'activité des harles (Anatidés, Mergus merganser) a été étudiée en relation avec la migration vers la mer des smolts dans le fleuve Halseva, dans le nord de la Norvège, de 1987 à 1989. Les oiseaux se rassemblaient dans l'estuaire en juin, durant la migration en masse des smolts. Lorsqu'ils étaient présents dans l'estuaire, les mâles et les femelles passaient respectivement 28,7 et 35,6 % de leur temps à la recherche de nourriture. Seuls, 15 % des plongées des oiseaux donnaient lieu à une remontée en surface d'une proie, et environ 25 % des proies trouvées dans leur estomac étaient des salmonidés. Pour les smolts provenant d'élevage et relâchés dans l'estuaire, la taille moyenne des prises n'était pas différente de celle des poissons disponibles ; pour les smolts sauvages de l'omble chevalier, cependant, de plus petits poissons que ceux disponibles étaient capturés par les harles. Pour 1989, nous avons estimé que les harles prenaient 1 % des smolts relâchés dans l'estuaire et provenant d'élevage et 2 % des smolts sauvages durant leur migration vers la mer. La prédation touchant probablement en priorité les smolts les plus faibles (malades, blessés, petits), nous pensons qu'elle n'exerce qu'un impact mineur sur la production de salmonidés. Des suggestions pour réduire la prédation sont discutées.

This publication has 0 references indexed in Scilit: