Clinical experience with org nc45 (norcuron) as the sole muscle relaxant

Abstract
The neuromuscular effects of ORG NC45, used as the sole muscle relaxant, were compared with a succinylcholine-pancuronium sequence in patients during nitrous oxide-fentanyl anaesthesia. The subjects were divided into four groups with ten in each group. After induction of anaesthesia they received either succinylcholine, 1 mg-kg-1 or ORG NC45 in doses of 50, 70 or 90 μxg-kg-1 and tracheal intubation was done 90 seconds later. Neuromuscular transmission was monitored using train-of-four stimulation. Succinylcholine produced 100 per cent block with uniformly excellent intubating conditions whereas the three doses of ORG NC45 were associated with blocks of 7.5, 18.7 and 30.7 percent and acceptable conditions in only 30 per cent of subjects. Muscle relaxation was maintained in the NC45 groups with increments of 10 |xg-kg~’ and in the succinylcholine group with pancuronium, initially as a bolus of 40 μg-kg-1, followed by increments of 5 μg-kg-1 . All increments were given at 10 per cent recovery of twitch height. The overall requirement to maintain 90 per cent block with pancuronium was 1.1 μg-kg-1-min-1; compared with 1.28 μxg-kg1-min-1 with ORG NC45. No cumulative effects were seen with either drug during the first hour of neuromuscular blockade. At the end of the operation the neuromuscular block was antagonized with atropine 18 μxg-kg-1, and neostigmine 36 μxg-kg-1 and recovery was significantly more rapid with NC45 than pancuronium. We conclude that the lack of cumulation, easy reversibility and lack of cardiovascular effects suggest that NC45 has advantages over currently available non-depolarizing muscle relaxants but that its onset of action is too slow for rapid intubation. La qualité du relâchement musculaire produit par le norcuron (ORG NC45) utilisé comme seul agent de curarisation a été comparée à celle obtenue avec l’emploi séquentiel de succinylcholine (pour l’intubation) et de pancuronium (pour le reste de (’intervention chirurgicale), ceci au cours d’interventions effectuées sous anesthesie au protoxyde d’azote supplémenté de fentanyl. Quatre groupes de dix patients chacun ont été constitués aux fins de 1’étude. Après l’induction de l’anesthésie (thiopental et fentanyl), on administrait aux patients, selon leur groupe, de la succinylcholine 1 mg-kg-1 ou du norcuron a la dose de 50, 70 ou 90 |xg-kg-1; l’intubation était effectuée 90 secondes plus tard. La qualité du bloc neuromusculaire était évalue;e au moyen d’une “série de quatre” (train-of-four). La succinylcholine produisait de façon constante un bloc à 100 pour cent se traduisant par des conditions d’intubation idéales. Le NC45 pour sa part produisait selon les doses des blocs respectifs de 7.5, 18.7 et 30.7 pour cent et les conditions d’intubation n’étaient jugées acceptables que dans 30 pour cent des cas. Le relâchement per-opératoire était obtenu dans le cas des groupes recevant le norcuron, au moyen de doses fractionnées de 10 μ-g-kg-1 de NC45; dans le cas des malades ayant reçu de la succinylcholine pour l’intubation, une première dose de 40 |xgòkg-1 de pancuronium était administrée pour produire le relâchement musculaire nécessaire à la chirurgie et des doses de rappel de 5 μxg-kg-1 du meme agent etaient r6petees au besoin. Le maintien d’un bloc de 90 pour cent requeiait des doses de 1.1 u-g-kg-1 min-1 de pancuronium alors qu’il nécessitait 1.28 μ-g-kg-1-min-1 dans le cas du NC45. On n’a pas observé d’effets cumulatifs au cours de la première heure dans les deux cas. En fin de chirurgie, le bloc était renversé au moyen d’atropine 18μ-g-kg-1 et de néostigmine 36 μg-kg-1 ; la réecupération était significativement plus rapide avec le norcuron qu’avec le pancuronium. En conclusion, le NC45 présente des avantages sur les autres agents non dépolarisants présentement disponibles (absence d’effets cumulatifs et d’effets cardiovasculaires, reversibilité facile du bloc); sa vitesse d’action est trop lente pour en faire un agent d’intubation rapide.