Etude théorique de l'effet d'alternance pair-impair présenté par les stabilités des ions Xp+n (X : métal noble ; p = 1, 2 ; n ≤ 8)

Abstract
Nous présentons une étude théorique des agrégats Xp+n (X : métal noble ; n ≤ 8 ; p = 0,1, 2) où nous interprétons les résultats obtenus par spectrographie de masse selon lesquels, pour p = 1 (p = 2), les agrégats X+n (X2+n) avec n impair (n pair) sont plus stables. Dans notre calcul nous nous limitons à un électron de valence par atome, hypothèse justifiée par l'examen d'autres travaux théoriques. Diverses formes (compactes pour 6 ≤ n ≤ 8) sont envisagées, nous prenons de plus en compte les corrélations diélectroniques (méthode de Gutzwiller). Nos résultats confirment, pour p = 1 et 2, la règle simple selon laquelle les agrégats à couche complète (p = 1 : n impair ; p = 2 : n pair) sont les plus stables. Les corrélations réduisent l'effet d'alternance par rapport au résultat à « un électron ». Pour p = 0, l'effet d'alternance (n pair plus stables) est moins net et interrompu, pour n = 7, par l'apparition d'une forme extrêmement stable, la bipyramide pentagonale