Abstract
Characteristics of Lactic Acid Bacteria (LAB) isolated from rotifers, Brachionus plicutilis, resembled those of Lactobacillus plantarum or Carnobacterium sp. It was investigated whether the artificial maintenance of a high concentration of LAB in rotifers might increase their dietary value for turbot larvae, particularly when the fish were infected with pathogenic Vibrio sp. One LAB strain was cultivated, then introduced daily into the enrichment medium of rotifers. In this way, LAB were retrieved in large amounts in turbot, and a significant limitation of larval mortality rate was observed when turbot were challenged with pathogenic vibrio at day 9. The inoculum concentration of LAB had a decisive effect on survival rate, and the optimum was between 107 and 2 × 107 Colony Forming Units (CFU) daily added per ml of the enrichment medium (53% survival rate after 72 h of challenge, versus 8% for the infected control group without LAB). Les caractéristiques de bactéries lactiques isolées dans des rotifères, Brachionus plicatilis, ressemblent à celles décrites pour Lactobacillus plantarum ou Carnobacterium sp. La concentration de ces bactéries a été maintenue artificiellement élevée dans les rotifères, en vue d'évaluer leur effet sur des larves de turbot nourries avec ces animaux-proies, en particulier en cas d'infection par un vibrion pathogène. Une souche de bactérie lactique a été cultivée et introduite quotidiennement dans le milieu d'enrichissement des rotifères. De cette façon, les bactéries lactiques ont été retrouvées en grande quantité dans les larves, et cet enrichissement bactérien a permis de limiter significativement le taux de mortalité des larves soumises au jour 9 à une infection expérimentale avec un vibrion pathogène. La concentration des bactéries lactiques a un effet décisif sur le taux de survie, et l'effet optimum a été obtenu pour une addition quotidienne comprise entre 107 et 2 × 107 unités formant des colonies par ml de milieu d'enrichissement (53 % de survie 72 h après le début de l'infection, contre 8 % pour le groupe de contrôle infecté, mais n'ayant pas été enrichi avec les bactéries lactiques).

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