Abstract
Experimental introductions of Galba truncatula in new habitats were carried out over the 30 last years in the department of Haute-Vienne (central France) to study the details of snail settlement and the outcome of these populations, and to determine if the susceptibility of these new colonies to experimental infection with Fasciola hepática did not change over time. A total of 51 samples (100 adult snails each) were collected from three populations known for their high susceptibility to F hepatica infections (> 60 %). Each sample was introduced in March in an open drainage furrow (36 meadows) or a road ditch (15 sites) which had never been inhabited by snails. Introduced snails from 22 samples survived in 9 furrows and 13 road ditches. In these sites, the number of overwintering G. truncatula increased up to the-second or third year post-introduction and progressively decreased in the following years to become stable from the sixth or seventh year (less than 40 snails per site). In 13 populations (out of 22), experimental infections of snails with F. hepatica did not result in significant variations in survival rates or in prevalences of infections when compared to the respective rates recorded in the three original populations. Conversely, in the nine other populations, experimental infections of snails resulted in a decrease in prevalence (< 40 %), whereas the survival rates of snails at day 30 post-exposure did not change. This last result might be explained by a change in natural parasite pressure in the new habitats, being probably lower than that existing in the three sites inhabited by the populations of origin. Des introductions expérimentales de Galba truncatula dans de nouveaux habitats ont été réalisées au cours des 30 dernières années dans le département de la Haute-Vienne (France centrale) pour étudier le détail de leur installation, leur devenir, et pour déterminer si la sensibilité de ces nouvelles colonies à l'infestation expérimentale avec Fasciola hepatica ne change pas dans le temps. Un total de 51 échantillons, comprenant chacun 100 mollusques adultes, ont été prélevés dans trois populations connues pour leur haute sensibilité à l'infestation fasciolienne (> 60 %). Ils ont été introduits en mars dans une rigole de drainage superficielle (36 prairies) ou un fossé de route (15 sites) dépourvus de limnées depuis longtemps. Les mollusques introduits (22 échantillons) ont survécu dans 9 rigoles et 13 fossés de route. Dans ces sites, le nombre de G. truncatula transhivernantes s'est accru jusqu'à la deuxième ou troisième année post-introduction et a diminué progressivement au cours des années suivantes pour devenir stable à partir de la sixième ou septième année (moins de 40 limnées par site). Dans 13 colonies (sur 22), des infestations expérimentales avec F. hepatica ne montrent pas de variation significative dans les taux de survie ou les prévalences lorsqu'on les compare avec les trois populations d'origine. Dans les neuf autres colonies, les infestations expérimentales se traduisent par une chute dans les prévalences (< 40 %) alors que les taux de survie au 30e jour post-exposition ne changent pas. Ce dernier résultat peut s'expliquer par un changement dans la pression parasitaire naturelle sur ces nouveaux habitats, celle-ci étant probablement plus faible que celle existant dans les trois sites colonisés par les populations d'origine.

This publication has 0 references indexed in Scilit: