Abstract
Cet article étudie la parenté entre les chefs de ménage et leurs serviteurs domestiques, dans la banlieue d'Exeter. On se concentre particulièrement sur les cas où le recensement ancien n'enregistre pas de lien familial et où le nom de famille du chef de menage est different de celui de son employé, homme ou femme. On a cependant réussi à prouver une parenté de sang entre maître et domestique. La méthode adoptée pour ce travail est inhabituelle, d'autant plus qu'on a tracé aussi bien les lignées féminines que masculines, ce qui a mené à des conclusions intéressantes et nouvelles en ce qui concerne d'une part les proportions de membres de la famille qui résident dans les ménages au début du XIXe siècle et d'autre part la nature du service domestique durant cette période.

This publication has 5 references indexed in Scilit: