Introgression between introduced domesticated strains and mediterranean native populations of brown trout (Salmo truttaL.)

Abstract
Introgression between introduced domesticated stocks and natural populations of brown trout was investigated by protein electrophoresis in three Mediterranean rivers. From each river, one undisturbed site and one, closely located, yearly stocked site were sampled. Comparison of the electrophoretic variation observed in samples from the undisturbed sites with that in the introduced hatchery strains revealed several specifically "domestic" variants. The genetic control of these variants was demonstrated by breeding experiments. The samples collected from the stocked sites showed introgression rates ranging from approximately 0 to 40%. The genotype frequencies observed in these samples suggested that no reproductive barrier exists between introduced and native stocks and that they form random mating populations. Une étude électrophorétique de la structure génétique de populations naturelles dans lesquelles sont régulièrement introduits des stocks de pisciculture a été entreprise dans trois rivières méditerranéennes. Sur chacune d'elles, un site non repeuplé et, à proximité de celui-ci, un site repeuplé chaque année ont été choisis. La comparaison des variations électrophorétiques observées dans les échantillons provenant des sites non repeuplés avec celles qui ont été trouvées dans les souches domestiques utilisées pour le repeuplement a permis de définir plusieurs allèles caractéristiques des souches domestiques. Le déterminisme génétique de ces variations électrophorétiques a été démontré par des croisements expérimentaux. Les échantillons prélevés dans les secteurs repeuplés révèlent des taux d'introgression variant de 0 à 40 % environ. Les fréquences génotypiques observées suggèrent que les individus autochtones et introduits constituent une population panmictique hybride et qu'il n'existe aucun isolement reproducteur entre eux.