Abstract
Un forage réalisé en 1966 dans le récif-barrière de la côte sud-ouest de Nouvelle-Calédonie a traversé, avant d'atteindre un substratum éocène à la profondeur de 226 mètres, un ensemble sédimentaire carbonaté divisé en 5 grandes unités lithologiques. L'examen de ces dernières révèle la présence, dès la base, de sédiments vraisemblablement post-miocènes, d'origine peu profonde, semblant s'être déposés durant une subsidence du socle. Le récif-barrière actuel, s'élevant d'une profondeur voisine de 70 mètres, parait être lié, au contraire, à la seule influence de phénomènes glacioeustatiques datant au plus du Quaternaire moyen.

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