Abstract
L'expérience montre que conformément à la théorie de Debye relative à la dispersion des molécules polaires dans le Hertzien il est possible de définir une grandeur — le rayon de la molécule supposée sphérique — dont le cube est proportionnel au temps de relaxation (τ) de la molécule indépendamment de la viscosité (η) et de la température (T). Cette indépendance vis à vis de (η) et de (T) nous permet la comparaison des temps de relaxation de différentes sortes de molécules polaires mème à l'état de liquide pur ou diluées dans un solvant non polaire. Tout d'abord ces comparaisons conduisent à ce résultat que pour les liquides purs le temps de relaxation (τ) est trop petit lorsque la polarisabilité de la molécule est grande. Lorsque la molécule comprend plusieurs moments élémentaires le (r) décroit comme le nombre de groupements fonctionnels porteurs de moment. On discute l'interprétation de ce résultat paradoxal et on arrive à cette conclusion qu'il est imputable aux interactions moléculaires, supposées inexistantes dans la théorie de Debye. Mais c'est la dilution des molécules polaires — quelle que soit leur nature — dans un solvant non polaire qui va nous apporter les enseignements essentiels. En portant en abscisse la concentration c en molécules polaires et en ordonnée le rapport du (τ) de la molécule polaire dans le milieu dilué et dans le liquide pur on obtient des courbes qui passent toutes par un maximum dans les cas envisagés. Ces courbes montrent l'extrême sensibilité aux interactions moléculaires du temps de relaxation qui apparait comme un détecteur remarquable de ces interactions. L'analyse de ces courbes conduit à envisager deux modalités d'interactions moléculaires — celles qui accroissent (τ) quand c croit et celles qui le diminuent — ces dernières sont fonctions de la polarisabilité des molécules

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