La géographie moderne et la pensée écologique
- 12 April 2005
- journal article
- Published by Consortium Erudit in Cahiers de géographie du Québec
- Vol. 32 (87) , 321-326
- https://doi.org/10.7202/021984ar
Abstract
Née vers la fin du XIXe siècle, la géographie moderne répondait alors aux besoins des pays colonisateurs. Après la Deuxième Guerre mondiale, le besoin d'une « science sociale universelle » entraîna la naissance d'une géographie « scientifique ». Cette dernière, nettement positiviste, a été vivement critiquée notamment par les tenants des courants humaniste et marxiste. Depuis peu, on assiste à la naissance d'un autre courant critique de cette géographie positiviste: l'écologie. Celle-ci se présente sous deux formes: l'« écologie adoptive » et l'« l'écologie fondamentale ». Pour la première, la société moderne peut résoudre la contradiction homme/nature par un processus de « correction » progressif. La seconde prône une transformation de la conscience humaine. Ayant pour nom « biorégionalisme », cette dernière trouve ses racines dans la société civile.Keywords
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