La géographie moderne et la pensée écologique

Abstract
Née vers la fin du XIXe siècle, la géographie moderne répondait alors aux besoins des pays colonisateurs. Après la Deuxième Guerre mondiale, le besoin d'une « science sociale universelle » entraîna la naissance d'une géographie « scientifique ». Cette dernière, nettement positiviste, a été vivement critiquée notamment par les tenants des courants humaniste et marxiste. Depuis peu, on assiste à la naissance d'un autre courant critique de cette géographie positiviste: l'écologie. Celle-ci se présente sous deux formes: l'« écologie adoptive » et l'« l'écologie fondamentale ». Pour la première, la société moderne peut résoudre la contradiction homme/nature par un processus de « correction » progressif. La seconde prône une transformation de la conscience humaine. Ayant pour nom « biorégionalisme », cette dernière trouve ses racines dans la société civile.

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