Abstract
The performance of pay-as-you-go old-age insurance under different demographic conditions can be estimated from a metric consisting of the implicit rate of return to successive cohorts. We show a positive return for the prospective population over the next few years, but for cohorts born after the end of the century returns will become sharply negative. A decline in returns is typical of pay-as-you-go schemes as they mature, and a change to negative returns is typical in particular as the birth rate falls under fixed economic conditions. The return can be kept positive by greatly increased fertility or immigration. Taking labour-force participation rates into account, and supposing entitlement independent of contribution, gives much larger negative rates of return, however. The main calculations considered here are for schemes with a constant pension. If the contribution rather than the pension is kept constant then the disparities between cohorts with respect to their returns are smaller, and although the negative returns for future generations then set in earlier they are smaller. The conclusions of the paper are broadly applicable to any population that showed a baby boom after World War II and replacement-level or lower fertility subsequently. Les résultats d'un système de répartition pour le financement des pensions de retraite peuvent être évalués à partir du taux implicite de rendement relatif aux générations successives. Le rendement est positif pour la population prévue au cours des prochaines années, mais le résultat devient nettement négatif pour les générations nées après la fin du siècle. Les systèmes de répartition sont marqués par la baisse de leur rendement avec le temps ; le passage au rendement négatif les caractérise en particulier lorsque le taux de natalité diminue, les conditions économiques demeurant fixes. Une forte augmentation de la fécondité ou de l'immigration peut maintenir le rendement positif. En tenant compte des taux d'activité et en supposant l'indépendence entre cotisation et droit à la pension, on aboutit à des taux de rendement négatifs nettement supérieurs. Les principaux calculs présentés ici ont été effectués en maintenant la pension constante ; si, au contraire, la cotisation est maintenue constante, l'inégalité entre générations est réduite et, si le rendement devient négatif plus tôt, sa valeur absolue est plus faible. Les conclusions de cet article s'adressent à toute population ayant connu un ‘baby boom’ après la seconde guerre mondiale et, par la suite, une fécondité égale ou inférieure au niveau de remplacement des générations.

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