Long-term epidural ketamine, morphine and bupivacaine attenuate reflex sympathetic dystrophy neuralgia

Abstract
There is considerable evidence that NMDA receptor antagonists can abolish nociceptor hypersensitivity in animals. In the present case report, two patients with reflex sympathetic dystrophy were treated with ketamine, a NMDA antagonist, morphine and bupivacaine. Two patients were referred suffering from severe pain, allodynia, hyperaesthesia, swelling and disability over their right lower legs, diagnosed as reflex sympathetic dystrophy. They had received conventional treatments with non-steroid anti-inflammatory drugs (NSAIDs), steroids, anticonvulsant, antidepressant, epidural lidocaine sympathetectomy and rehabilitation which failed to provide satisfactory pain relief. We administered subanalgesic doses of ketamine (7.5 mg), morphine (0.75 mg) and 6 ml bupivacaine 0.1% via a lumbar epidural catheter three times per day. After several courses of treatment over three and six months, satisfactory pain relief was achieved in each patient. Both are now able to walk with slight weight bearing with the assistance of crutch. The treatment is continuing with further improvement of symptoms and signs. Epidural coadministration of low doses of morphine, ketamine and bupivacaine provided effective pain relief in two patients. This suggests synergy from this combination that provides an alternative treatment for reflex sympathetic dystrophy. II existe de nombreuses preuves que les antagonistes des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) peuvent abolir l’hypersensibilité nociceptive chez les animaux. Dans cette présentation de cas, deux patients présentant une dystrophie sympathique réflexe ont été traités avec de la kétamine, un antagoniste NMDA, de la morphine et de la bupivacaine. Deux patients ont été adressés pour dystrophie sympathique réflexe de leur jambe droite distale. Ils présentaient de la douleur sévère, de l’allodynie, de l’hyperesthésie, du gonflement et de l’invalidité du membre. Ils avaient reçu des traitements conventionnels, soit anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), anticonvulsivant, antidépresseur, sympathectomie chimique par lidocaïne péridurale et réhabilitation, le tout sans soulagement adéquat de la douleur. Nous avons administré 3 fois par jour des doses subanalgésiques de kétamine (7.5 mg), de morphine (0,75 mg) avec 6 ml de bupivacaïne 0,1 % par un cathéter péridural lombaire. Après plusieurs périodes de traitement réparties sur trois et six mois, un soulagement satisfaisant de la douleur a été obtenu chez chaque patient. Les deux sont maintenant capables de marcher avec mise en charge partielle et assistance d’une béquille. Le traitement se poursuit avec amélioration continuelle des signes et symptômes. L’administration concomitante de doses faibles de kétamine, de morphine et de bupivacaïne a entraîné un soulagement efficace de la douleur chez deux patients. Ceci suggère une combinaison synergique qui permet une autre option thérapeutique pour la dystrophie sympathique réflexe.