Abstract
En matière de fusion thermonucléaire, un bilan positif d'énergie n'est compatible avec les performances actuelles ou prévisibles des lasers de puissance que si le milieu combustible possède une densité élevée. On montre d'abord, comment des processus isentropiques conduisent à des compressions qui peuvent atteindre un facteur 1 000 par rapport au solide. On détermine en particulier, la loi d'évolution en fonction du temps à laquelle doit obéir la pression appliquée. L'écoulement induit par l'impact d'un rayonnement laser sur une surface solide permet d'appliquer une pression avec la loi voulue. On étudie, qualitativement par des méthodes analytiques et quantitativement par des simulations numériques monodimensionnelles différentes configurations de cibles. On précise les phénomènes qui, en pratique, limitent la compression