Nous montrons dans ce travail qu'un modèle monoélectronique à potentiel central suffit à rendre compte de l'existence pour la section efficace de certaines sous-couches d'un maximum dit « de résonance » au voisinage du seuil d'ionisation. L'amplitude et la position de ce maximum varient avec Z. Nous comparons les valeurs obtenues pour σ4d du xénon à partir de 2 potentiels centraux différents (le potentiel de Herman et Skillman et le potentiel paramétrique de M. Klapisch). Nous montrons comment un modèle simple à potentiel central peut servir de point de départ pour introduire la relaxation du coeur de l'atome après ionisation, les effets d'échange de l'électron éjecté avec le coeur, et certains effets de corrélation, dits interactions « intrachannel »