Abstract
Sommaire. —J'ai annoncé précédemment l'identité du l'oint de Curie paramagnétique Θp et du Point de Curie du champ coercitif Θh, Θ p, et Θh sont en général plus élevés que le Point de Curie ferromagnétique Θf Pour établir avec exactitude la propriété Θh = Θp, je choisis une substance dont la différence Θh — Θ f doit être très grande et je m'adresse à cet effet au nickel-cuivre dont on sait que Θh — Θf est grand. L'expérience montre en effet que le champ coercitif hc conserve une valeur finie notable à la température Θf de disparition de l'aimantation spontanée. La détermination de Θh et Θ p est donc possible dans de bonnes conditions et fournit effectivement Θh = Θp. La détermination de Θ p de la magnélite par la région paramagnétique est impossible. Je l'ai tentée par la détermination de Θh en m'appuyant sur l'identité Θh = Θp établie ci-dessus On trouve que Θh coïncide avec Θf et l'on doit, par conséquent, admettre que pour la magnétite le Point de Curie ferromagnétique et paramagnétique sont confondus. Il se produit dans les ferrocobalts à une certaine température Tc une chute de l'aimantation spontanée d'une valeur finie à zéro, et l'on observe que cette température coïncide avec le Point de Curie paramagnétique. Ici on trouve, en atteignant Tc par températures croissantes, pour he non la valeur nulle qui devrait résulter de ce que l'on atteint en même temps Θp, mais une valeur finie. On doit en conclure que la chute brusque de l'aimantation spontanée est due à un changement d'état magnétique, accompagnée d'un changement de Point de Curie

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