Anaesthesia services and the education of anaesthetists in Nepal: a model for sustainable development?

Abstract
In 1985 the University of Calgary in Canada and Tribhuvan University in Kathmandu, Nepal jointly established the Diploma in Anaesthesiology (DA) programme in Nepal. To evaluate the impact of the DA Programme and provide a data base for long-term planning we conducted a national survey in 1992. We sought to describe anaesthesia manpower and workloads, and to make an inventory of facilities, equipment, and supplies in different sized hospitals. Twenty-seven hospitals providing surgical services were included, nine inside and 18 outside the Kathmandu valley. Seventeen of the 21 respondent hospitals had at least one specialist anaesthetist. The results identify both strengths and weaknesses in Nepal’s anaesthesia services and provide important guidelines for planning. When the DA course was launched there were only seven specialist anaesthetists in Nepal. The shortage of anaesthetists was an important factor limiting surgical services, and after DA graduates were posted to zonal (50 bed) and regional (150– 200 bed) hospitals the surgical case loads doubled. There are now about 40 specialist anaesthetists in the country, of which half are DA graduates, but many hospitals have only one anaesthetist. That isolation, plus lack of continuing education (CME), are important factors threatening quality of care. Recognizing the singular role of the DA programme in alleviating Nepal’s shortage of anaesthetists, we conclude that it should be renewed and strengthened to meet the needs of the next decade. Techniques commonly used at the zonal level: regional, draw-over, and total IV anaesthesia, should be stressed. At the same time fresh initiatives are required in CME and higher education for the renewal of teaching staff. Serious deficiencies and mal-distribution of equipment, supplies and drugs were found, with considerably poorer inventories in smaller-and intermediate-sized hospitals. To accommodate better the chronic shortages of anaesthetic gases and scarcity of reliable anaesthetic machines in hospitals of that size, we conclude that they should not attempt to stock N2O. Using air- O2 for all inhalational anaesthesia would streamline equipment needs, reduce the risks of hypoxia, and simplify training. Since much equipment, even of relatively recent acquisition, was unserviceable, establishment of regional repair and maintenance centres and training of service technicians are urgent needs. Lastly we believe that the community of professional anaesthetists, through their Society, must play a pivotal role in determining standards of practice of anaesthetists and developing innovative means to maintain communications and disseminate CME. En 1985, l’université de Calgary au Canada et celle de Tribhuvan de Katmandou s’unissaient pour créer un diplôme de compétence en anesthésiologie (DA) au Népal. Pour l’évaluer l’impact de ce programme et pour constituer une banque de données destinées à la planification à long terme, nous avons fait une enquête nationale en 1992. Nous avons essayé de déterminer les effectifs et la charge de travail et de créer un inventaire des structures hospitalières de l’équipement et du matériel d’hôpitaux de différentes importances. Vingt-sept hôpitaux chirurgicaux ont été inclus dont neuf de la vallée de Katmandou et 18 situés en dehors de celleci. Dix-sept des 21 hôpitaux qui ont collaboré à l’étude avaient au moins un spécialiste en anesthésie. Les résultats permettent d’identifier à la fois les points forts et les points faibles des services anesthésiques du Népal et de fournir des lignes de conduite essentielles pour la planification. Quand le cours de DA a été mis sur pied, le Népal ne comptait que 17 anesthésistes. Cette pénurie était un facteur limitatif important pour les services chirurgicaux. Par la suite, les possesseurs du DA ont été placés dans des hôpitaux de zone (50 lits) et de régions (150– 200 lits), ce qui a permis de doubler le nombre d’interventions chirurgicales. Environ quarante anesthésistes exercent maintenant dans le pays, dont la moitiés sont des diplômés du DA, mais plusieurs hôpitaux n’ont qu’un seul anesthésiste. Cet isolement associé à l’absence de formation continue sont des facteurs qui menacent la qualité des soins. Tout en reconnaissant le rôle particulier du programme de DA pour le soulagement de la pénurie d’anesthésiste au Népal, nous concluons qu’il devrait être répété et amélioré pour rencontrer les besoins de la prochaine décennie. La régionale et l’anesthésie intraveineuse intégrale devraient être les techniques préconisées dans les hôpitaux de zones. En même temps, on devrait favoriser l’éducation médicale continue et une formation de niveau plus élevé pour le personnel enseignant. Des pénuries et une mauvaise distribution du matériel, fournitures et médicaments ont été identifiées dans les hôpitaux intermédiaires et plus petits. Pour faire face au manque chronique de gaz anesthésique et à la rareté des appareils d’anesthésie utilisables dans ces hôpitaux, nous concluons qu’il est inutile de tenter de stocker du N2O. L’utilisation d’air- O2 pour...

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