Pulmonary toxicity of antineoplastic agents: Anaesthetic and postoperative implications

Abstract
Agents commonly used in the treatment of neoplastic diseases may impair pulmonary function, and a wide spectrum of agents are currently implicated as toxic to the pulmonary system. Agents most commonly implicated are bleomycin, carmustine, busulfan, methotrexate, and thoracic radiotherapy. Less commonly implicated agents include mitomycin, procarbazine, melphalan, chloram-bucil, and cyclopkosphamide. Therapeutic interactions at time of operation and postoperatively may exacerbate existing pulmonary damage. It is imperative for the physicians treating patients receiving antineoplastic therapy to recognize potentially dangerous therapeutic interactions, and adjust the therapeutic regimen acordingly. Concentrations of inspired oxygen must be maintained as low as is safely possible, Intruoperative monitoring of arterial and mixed venous oxygen tensions will enable the clinician to adjust inspired oxygen concentrations to the lowest possible level while maintaining adequate oxygen tensions to the tissues. A systematic review of antineoplastic agents currently implicated, drug-oxygen interactions, and a review of the pathophysiology are presented. Les agents couramment employés dans le traitement des maladies néoplasiques peuvent nuire à la fonction pulmonaire et effectivement, on a démontré des effets pulmonaires toxiques pour plusieurs d’entre eux. Les substances les plus communément impliquées sont la bléomycine, la carmustine, le busulfan, le mêthotrexate et la radiothérapie du thorax. Les agents moins souvent incriminés sont la mitomycine, la procarbaline, le melphalan, le chlorambucil et la cyclophosphamide. Les interactions thérapeutiques au moment de l’intervention chirurgicale ou dans la période postopératoire peuvent aggraver une maladie pulmonaire pré-existante. Il est très important pour les médecins traitant les patients recevant des antinéoptasiques de reconnaître ces interactions potentiellement dangereuses et d’ajuster la thérapeutique en tenant compte de ces médicaments. Les concentrations d’oxygène doivent être maintenues aussi basses que possible, tout en assurant la sécurité du malade. Le monitoring per-opératoire de la pO2 artérielle et veineuse aide le clinicien à ajuster la concentration d’O2 inspiré à la valeur la plus basse possible tout en maintenant des pO2 tissulaires adéquates. Une revue systématique de la pathophysiologie de ces interactions avec t’oxygène est présentée ainsi que le répertoire des divers agents impliqués.