Anesthetic management of living liver donors

Abstract
Living organ donation is being performed with increasing frequency to overcome the shortage of organs for transplantation. Our experience in the anesthetic management of donors with relevant issues is discussed and complications encountered are recorded. Data were collected retrospectively and analyzed on all 22 left lateral hepatectomies performed at our institution between 1993 to 1997 for transplantation. Major ethical concern was the risk to the donors and anesthetic issues were those of a major abdominal procedure. All except four donors were parents (mother/father). Average blood loss was 805 ± 479 ml and only two donors required blood transfusion. Mean operative time was 8.2 ± 1.5 hr. Thoracic epidural analgesia was the most commonly adopted mode of pain relief. Average time to return of bowel sound postoperatively was 3.1 ± 1.0 days and was not influenced by the postoperative analgesic technique used. Total duration of hospital stay was 8.4 ± 1.1 days. Three donors developed minor postoperative complications atrial fibrillation and retained JP drain; left lower lobe pneumonia; and incisional hernia. All patients recovered uneventfully. Living organ donors contribute towards decreasing the shortage of organs for transplantation. Minimizing the discomfort associated with the surgical intervention and providing a complication-free perioperative course will positively influence the continued availability of such donations. On review of the first 22 left lateral hapatectomies performed, we observed only minor complications. Postoperative pain was a serious problem and thoracic epidural provided satisfactory analgesia. Le don d’organe vivant se fait de plus en plus souvent en raison du manque d’organes pour la transplantation. Notre expérience de l’anesthésie des donneurs ainsi que les questions qui y sont pertinentes sont examinées et les complications qui surviennent sont présentées. Une collecte rétrospective suivie d’une analyse des données des 22 hépatectomies latérales gauches réalisées pour la transplantation entre 1993 et 1997 à notre institution. Notre principale souci éthique a été celui du risque encouru par les donneurs, et nos choix anesthésiques, ceux d’une intervention abdominale majeure. Les donneurs, sauf quatre, étaient des parents (mère/père). La perte sanguine moyenne a été de 805 ± 479 ml, et deux donneurs ont eu besoin de transfusion. Le temps moyen de l’opération a été de 8,2 ± 1,5 h. Lanalgésie épidurale thoracique a été privilégiée comme traitement de la douleur. Le temps moyen nécessaire au retour des bruits intestinaux postopératoires a été de 3,1 ± 1,0 jours peu importe la technique analgésique postopératoire utilisée. La durée totale du séjour hospitalier a été de 8,4 ± 1,1 jours. Trois donneurs ont développé des complications postopératoires mineures de fibrillation auriculaire et de rétention du drain de Jackson-Pratt, de pneumonie du lobe inférieur gauche et de hernie au site de l’incision. Tous les patients se sont rétablis sans incidents. Les dons d’organe vivant permettent de palier le manque d’organes pour la transplantation. En réduisant l’inconfort associé à l’intervention chirurgicale et en procurant un environnement périopératoire sans complications, nous pourrons assurer le maintien de dons semblables. Lors de la révision des 22 premières hépatectomies latérales gauches, nous n’avons relevé que des complications mineures. La douleur postopératoire a été un problème sérieux que l’analgésie épidurale thoracique nous a permis de régler de façon satisfaisante.