Abstract
A partir de la dégéneration du nucelle, les parois des cellules tégumentaires les plus internes de l'ovule du Nerium oleander, montrent des modifications ultrastructurales qui amènent à la mise en place, au contact direct du plasmalemme, d'une épaisse couche contenant de nombreuses et originales structures. Elles sont fortement contrastées par le permanganate de potassium, par l'acide phosphotungstique, par le rouge de ruthénium et sont, en outre, sensibles à la phospholipase-C. Des continuités directes entre ces structures pariétales et le plasmalemme ont été observées après digestion par la cellulase du matériel de la paroi. Des activités phosphatasiques acides ont été visualisées au niveau des mêmes structures. Les données obtenues nous amènent à croire qu'elles sont des structures membraneuses, tirant leur origine d'anses plasmalemmatiques.

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