Abstract
L'auteur a étudié une quarantaine de Campanulacées et a dénombré pour la première fois les nombres chromosomiques des taxons suivants: Campanula ermenekensis Contand. et Quezel (2n = 34), C. strigosa Russ. (2n = 20), C. stricta L. ssp. libanotica Boiss. (2n = 34), Asyneuma rigidum (Willd.) Grossh. ssp. sinai (DC) Damb. (2n = 28), Diosphaera asperuloides (Boiss. et Orph.) Bus. (2n = 34). Elle a étudié les phénomènes de dysploïdie intraspécifique chez A. virgatum montrant que les sous-espèces virgatum et cichoriforme sont caractérisées chacune par un nombre chromosomique différent: x = 12 pour la première et x = 10 pour la seconde. Le nombre de base x = 10 semble dériver de x = 12 à la suite de phénomènes de translocation avee perte de chromosomes ou de fragments de chromosomes. Elle a également étudié la dysploïdie chez les Campanula de la sous-section Triloculares de la section Medium, montrant qu'il s'agit là d'une « dysploïdie stabilisée » en quelque sorte. Elle a abordé les problèmes de biogéographie par l'étude de la vicariance et de l'endémisme en examinant plus spécialement les « territoires privilégiés d'endémisme » qui apparaissent à la fois comme des refuges d'espèces reliques et aussi comme des centres de microdifférenciation.

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