Saving and Indebtedness among Cameroons Plantation Workers
- 1 October 1958
- journal article
- Published by Cambridge University Press (CUP) in Africa
- Vol. 28 (4) , 329-343
- https://doi.org/10.2307/1157640
Abstract
From 1953 to mid-1955 a team from the West African Institute of Social and Economic Research was investigating various problems caused by the employment of a large labour force in the plantations of the Southern Cameroons. The whole survey, which it is hoped soon to publish, covered a fairly wide field of social and economic studies. The purpose of this paper is to examine only one small aspect, somewhat outside the main field of the investigations. LES ÉCONOMIES ET LES DETTES DES OUVRIERS DES PLANTATIONS AU CAMEROUN Il y a beaucoup d'épargne organisée parmi les ouvriers des plantations côtières du Cameroun du Sud (partie du Cameroun sous administration du Royaume-Uni). Approximativement 58 pour cent d'un échantillon de plus de 200 hommes pris au hasard et interrogé en 1954 avaient mis de côté de l'argent à un moment ou un autre pendant les 6 mois précédant leur interrogation, et plus de la moitié de ceux-ci avaient économisé plus de 10 shillings (563 fr.) par mois sur leur revenu de £3 ou £4 (3.750 ou 5.000 fr.). A peu près 1 sur 7 de ces épargneurs faisait ses économies de plusieurs manières. La méthode la plus importante était par l'intermédiaire des clubs de contribution, auxquels appartenaient les trois-quarts. Un quart d'entre eux (tous Camerounais) souscrivaient aux ‘banques’ organisées par leurs syndicats tribaux, qui acceptaient chaque mois de l'argent de leurs membres et qui le rendaient en bloc à Noël. D'autres hommes gardaient de l'argent chez eux ou le donnaient à des parents à garder pour eux. Un ou deux mettaient leurs économies à la Caisse d'Épargne Postale. La plus grande partie de l'argent n'était économisée que pour une courte période. Le produit des clubs de contributions était souvent utilisé pour acheter des vêtements ou pour couvrir des dépenses imprévues, par exemple la réception des visiteurs ou le litige. Beaucoup moins que la moitié était soit économisé pour une longue période, soit renvoyé à leurs familles. Les envois d'argent à leurs familles étaient pourtant assez communs. 40 pour cent des interrogés avaient envoyé à leurs familles quelque chose (d'habitude assez peu) pendant les six mois avant leur interrogation. Presque 70 pour cent des hommes mariés dont les femmes étaient restées dans leurs familles avaient envoyé quelque chose, et ils avaient tendance à envoyer des sommes plus grosses que les autres. Dans une minorité de cas, l'argent était envoyé directement à la femme, mais le plus souvent au père ou au frère, et parfois à la mère. Les emplois les plus courants de cet argent, dans la mesure où ils étaient connus de l'informateur, étaient pour des vêtements, des frais de scolarité, des faux-frais comme le sel, l'huile de palme et le savon, pour entretenir sa femme et ses enfants ou pour son mariage futur. L'argent était envoyé par porteur, parfois par la poste et plus rarement pris par les destinataires lors d'une visite à la...Keywords
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