Abstract
On a étudié à la température ambiante la propagation de fissures par fatigue dans les aciers austénitiques du type Z2CN1810 (304L) et Z2CND1712 (316L). Les principaux résultats sont les suivants : — Les vitesses de propagation des fissures par fatigue suivent globalement la loi de Paris — Dans les mêmes conditions de sollicitations, l'acier 304L présente une plus faible résistance à la propagation de fissure par fatigue que l'acier 316L. — L'influence de la contrainte moyenne est complexe. Il semble que la longueur de fissure intervienne d'une manière plus importante que ne le prédit la loi de Paris. Une formulation du type semblerait mieux adaptée. — Par comparaison aux résultats présentés par divers auteurs concernant les aciers à carbone normal (304) on note une vitesse de propagation plus élevée dans les aciers à bas carbone étudiés ici (304L). La variation du facteur d'intensité de contrainte (ΔK0) conduisant à une vitesse de propagation de 10-5 cm cycle -1 est voisine de 23 MPa √m pour le 304 L et 27-28 pour le 304. — On observe pour les 2 matériaux un seuil de non-propagation (après 5 x 106 cycles) par fatigue (ΔKs). Ce seuil est généralement bas (5 à 10 MPa √m). Il dépend d'une manière linéaire-ment décroissante de R et est plus élevé pour l'acier 316L que pour l'acier 304L. — La fissuration est généralement transcristalline. On rencontre cependant des zones de rupture intergranulaire qui correspondent à de très faibles vitesses de propagation c'est-à-dire proches des zones d'arrêt déterminant le ΔK s

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