Surgical Therapy of Frontal Lobe Epilepsy*
- 1 March 1970
- Vol. 11 (1) , 27-28
- https://doi.org/10.1111/j.1528-1157.1970.tb03862.x
Abstract
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS: 250 malades ont été opérés au Montreal Neurological Institute, pour cause d'épilepsie du lobe frontal, entre 1929 et le 1 Janvier 1961. Les crises étaient provoquées chez 67 patients (27%) par un néoplasme; chez 183 autres (73%) la lésion causale n'était pas néoplasique. Ce compte‐rendu concerne principalement le dernier groupe. Un traumatisme postnatal était à l'origine du dommage cérébral ayant conduit au développement d'une lésion épileptogène chez 65% des 183 malades du groupe non‐néoplasique. Un traumatisme obstétrical n'était impliqué que dans 14% des cas, en contraste avec notre série d'épilepsie du lobe temporal dans laquelle cette étiologie est mise en cause dans 60% des cas au moins. Une affection cérébrale inflammatoire constituait le troisième facteur étiologique le plus fréquent (7%). 168 des 183 malades du groupe non‐néoplasique ont été observés de près pendant une période allant de 1 à 31 ans. La période moyenne d'observation a été de 8 ans et 123 malades (73%) ont été suivis jusqu'à leur état actuel ou leur mort. Un tiers des patients du groupe non‐néoplasique n'a plus eu de crises à la suite de leur opération. La moitié d'entre eux n'a plus eu de crises depuis la sortie de l'hôpital tandis que l'autre moitié a encore présenté quelques crises dans les mois ou années ayant suivi l'opération. Un autre tiers des patients du groupe non‐néoplasique a seulement montré une diminution marquée de la tendance à présenter des crises aprGs leur opération. En ce qui concerne le tiers restant, les résultats ne sont pas satisfaisants. Le nombre et l'intensité des crises n'a que peu, ou pas, diminué chez la moitié de ces malades. Chez l'autre moitié la fréquence des crises et/ou leur intensityé ont présenté une diminution notable, mais Ton ne peut pourtant parler d'un résultat raisonnablement suffisant. De tels résultats permettent de suggérer que la périphéric d'une aire eapileptogène corticale peut être si faiblement irritative que, bien qu'elle puisse provoquer un petit nombre de crises dans les premiers mois ou années qui suivent l'opération, la suppression de la plus grande partie du cortex voisin, à l'endroit le plus intensément épileptogène, peut avoir pour résultat un abaissement graduel de la tendance résiduelle à faire des crises, de sorte que le malade peut en définitive être complétement délivré de ses crises au moyen d'un traitement anti‐convulsif réduit ou même en l'absence de tout traitement. La longue observation de nos malades après leur opération suffit à démontrer. que la résection corticale pratiquée avec un soin scrupuleux afin de préserver les surfaces pie‐mériennes sur les marges de l'excision, ne produit jamais, ou presque jamais, de lésion épileptogène ultérieure.Keywords
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