L'individualisation progressive du continent africain vue à travers les données palynologiques de l'Ère secondaire

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Abstract
L'évolution comparée des microflores africaines (Sahara, Afrique tropico-équatoriale, Madagascar) et de celles contemporaines d'Europe, d'Australie et d'Amérique du Sud surtout, confirme dans l'ensemble ce qu'on sait aujourd'hui des positions et du jeu de ces masses continentales au cours du Secondaire. Au Trias et au Jurassique les comparaisons palynologiques globales, seules possibles, conduisent à de simples hypothèses sur la disposition paléolatitudinale relative de ces masses dans l'ancien continent de Gondwana ou autour de lui. Au Crétacé des comparaisons palyno-stratigraphiques plus précises entre les bassins péri-atlantiques d'Afrique et d'Amérique du Sud, accompagnées de schémas de distribution géographique de certains taxons particuliers, permettent de situer dans le temps (à partir du Jurassique terminal ou plus probablement du Crétacé basai) et dans l'espace (continents peu éloignés jusqu'au Sénonien inclus) les effets géologiques correspondant à l'anomalie magnétique 32 qui date le début de l'ouverture de l'Atlantique Sud.

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