Abstract
Les trois cycles de la « transition épidémiologique » (T.E.) conçue par A. Omran sont présentés à partir d'exemples de pays en voie de développement. On mesure les changements plus ou moins rapides des causes de décès. Il semble toutefois opportun de proposer une quatrième phase devant le déclin récent de la mortalité par maladies chroniques, dans les sociétés développées, depuis vingt ans. L'étroite relation de la T.E. avec l'espérance de vie se manifeste par de grandes inégalités sociales et spatiales à plusieurs échelles : régionale, urbaine, voire intra-urbaine. La nature des risques semble pourtant varier suivant les régions et le milieu socio-professionnel.

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