Abstract
Deux méthodes histophysiques (microsonde et analyseur ionique) sont appliquées à des coupes histologiques d'un Annélide tubicole (Pectinaria) pour identifier la composante inorganique des glandes sécrétrices du ciment. Mg, Ca et P sont mis en évidence en grandes quantités dans les sécrétions, associés à une importante composante organique. La présence de traces de Fe, Al et Si est appréciée. La possibilité d'artefacts est discutée et les résultats confrontés avec ceux obtenus par des méthodes biochimiques. Une hypothèse est proposée pour expliquer les notables différences entre les résultats, des biochimistes et ceux des auteurs, proposant pour le durcissement du ciment un processus chimique bien différent de celui précédemment démontré chez un autre Annélide (Sabellaria). Two histophysical methods (electron microprobe and ion microanalyzer) were used on sections of Annelids in order to study the inorganic composition of cement secretory glands. Mg, Ca and P were demonstrated in large amounts in the secretions, associated with organic matter. Traces, or no, Fe, Al and Si were found. Possibilities of artifacts are discussed, and these results are compared with biochemical methods. A hypothesis is proposed in order to explain the differences observed between biochemical and present results, which suggest, for the hardening of cements a different chemical mechanism to that suggested by Vovelle in the annelidSabellaria alveolata.