The incidence of airway problems depends on the definition used

Abstract
Defintions currently used to describe airway difficulties are confusing, inconsistent, and may be misleading. To understand the “extent of the problem” better using three different definitions we examined the corresponding rates of airway difficulty in 3,325 consecutive adult patients who had direct laryngoscopy with tracheal intubation following induction of general anaesthesia. Definitions were (i) poor view at laryngoscopy (GRADE 3–4) documented on modified diagrams of Cormack and Lehane; (ii) ≥3 laryngoscopy attempts; and (iii) failure of direct laryngoscopy. The incidences of airway difficulty attributable to each definition were compared. For the three definitions rates varied, 10.1% for poor view, 1.9% ≥3 laryngoscopies, and failure 0.1%. For patients with a GRADE 3–4 view, 15.8% required ≥3 laryngoscopies, but for those with ≥3 laryngoscopies, 84.1% had GRADE 3–4 view. All patients with failed laryngoscopy had ≥3 laryngoscopies and a GRADE 4 view. This wide variation in defining the “extent of the problem” emphasizes the need for agreement of definitions and improved methods to document airway difficulties. Les définitions en usage actuellement pour caractériser les problèmes rencontrés au niveau des voies aériennes créent de la confusion, sont inconstantes et souvent trompeuses. Pour mieux comprendre l’importance du problème, nous avons étudié, à l’aide de trois définitions, la proportion correpondante de difficultés au niveau des voies respiratoires de 3325 adultes consécutifs qui subissaient une laryngoscopie directe avec intubation de la trachée sous anesthésie générale. Les définitions choisies étaient: i) la visualisation médiocre à la laryngoscopie (grades 3 et 4) documentée sur des diagrammes modifiés de Cormack et Lehane; ii) trois tentatives de laryngoscopie ou plus; et iii) l’échec de la laryngoscopie directe. L’incidence des difficultés causées par les voies aériennes correspondant à chacune de ces définitions a été comparée. Les taux ont varié selon la définition; 10,1% pour ta visualisation médiocre, 1,9% pour trois laryngoscopies et plus, et 0,1 pour l’échec de la laryngoscopie. Des patients dont la visuasalisation était de grade 3–4,15.8% ont eu besoin d’au moins trois laryngoscopies mais pour ceux qui ont eu besoin d’au moins trois laryngoscopie, 84,1% avaient une visualisation de grade 3–4. Dans tous les cas d’échec, on a réalisé trois laryngoscopies et plus et la visualisation était de grade 4. La grande variabilité des définitions souligne le besoin d’une concertation sur les définitions et de l’amélioration des méthodes qui servent à documenter les problèmes qu ’on rencontre au niveau des voies aériennes.