Abstract
La connaissance très précise des déplacements isotopiques relatifs pairs-impairs (à 10-3 près) permet, à partir des niveaux 3D 3 et 3D1 de configurations 6snd, de déterminer directement les effets d'interaction hyperfine de second ordre et les constantes électroniques a6s de ce type de configuration. Pour n = 6, la valeur de a6s(6s 6d) = 1 335,5 ± 2 mk déterminée par cette méthode est en bon accord avec la valeur (1 334,9 ± 1,4 mk) donnée par l'analyse théorique de la seule structure hyperfine. Pour n = 7, a6s(6s 7d) = (1347 ± 2 mk) ; cette dernière valeur est proche de la valeur limite a6s déterminée antérieurement à partir du terme 2S1/2(d10 6s) de Hg II. Il en résulte qu'il est possible, dans le cas du mercure, d'interpréter complètement les anomalies observées, sans qu'il soit nécessaire de rechercher un phénomène nouveau affectant sélectivement les isotopes impairs