Abstract
Results are presented from a consecutive series of 396 patients referred to hospital in one of the areas of highest incidence in the United Kingdom in a unit that saw all referred cases for assessment and subsequent decision on the most appropriate therapeutic modality. Standard criteria were applied when selecting those patients in whom an attempt at curative resection was justified. Of the 396 patients, only 164 (41%) were considered fit enough to undergo thoracoabdominal resection and to have a tumor that had not invaded contiguous structures or metastasized. The remainder were treated by palliative intubation and more recently by laser photocoagulation. Of the patients who underwent resection, most had an Ivor Lewis esophagogastrectomy and lymphadenectomy, those with proximal lesions undergoing three-stage total esophagectomy. The overall 30-day mortality was 8.3%, falling to 6.7% during the period 1985–1990 when thoracic epidural analgesia was used routinely and fatal respiratory complications were avoided. Overall 5-year survival rate was 23%. However, stratification for tumor staging showed that the 5-year survival for node-negative patients was 47% and for tumors confined within the adventitia 71%. Results of surgical treatment of squamous esophageal carcinoma in the West are considerably more depressing than those in many Eastern series. This difference is largely related to the late presentation in the West, as the relatively low incidence does not justify screening programs. However, results equivalent to those in Eastern series are obtained for the small subset of patients who do present with early disease. More than 90% of patients were able to eat satisfactorily and to gain weight after resection, although return to previous best weight occurred infrequently and was usually confined to patients surviving beyond 5 years. Although adjuvant therapy was used little in this series, it is believed that current prospective studies involving amultimodal adjuvant regimens offer the best hope of improving survival. Les résultats d'une série consécutive de 396 patients adressés à une seule unité située dans une région à incidence élevée en vue d'une évaluation et ensuite d'ine décision thérapeutique, sont présentés. La justification des critères de sélection pour résection à visée curative est exposée, et des 396 cas, seulement 164 (42%) avaient une tumeur qui n'avait pas envahi les structures contiguës ou non métastasée, et ont été considérés suffisamment aptes à subir une résection thoraco-abdominale. Les autres patients ont eu soit une prothése soit, plus récemment, une photocoagulation par laser. Des patients ayant eu une résection, la plupart ont eu une oesophagogastrectomie selon Ivor Lewis associée à une lymphadénectomie. Les patients qui avaient une lésion proximale ont eu une résection à trois étages. La mortalité globale à 30 jours a été de 8.3%; elle a été de 6.6% pour la période 1985–1990 lorsqu'une rachianesthésie thoracique a été introduite, évitant ainsi des complications respiratoires mortelles. La survie globale à 5 ans a été de 23%. La survie à 5 ans pour les patients dont les ganglions lymphatiques étaient négatifs a été de 47%, et celle des patients dont la tumeur n'avait pas dépassé l'adventice a été de 71%. Les résultats du traitement chirurgical des cancers de l'oesophage en Occident sont considérablement moins bons que dans la plupart des séries Orientales. Ceci est essentiellement en rapport avec le fait que les patients sont vus tardivement, car l'incidence plus basse en Occident ne semble pas justifier une détection à titre systématique de ces cancers. Des résultats équivalents à ceux observés en Orient ont cependant été obtenus pour un sous-groupe de patients qui sont opérés à un stade précoce. Plus de 90% des patients étaient en état de manger de façon satisfaisante et de prendre du poids en postopératoire, bien que le retour au poids antérieur était rare et était plutôt le fait des patients survivant au-delà de 5 ans. Bien que la thérapeutique adjuvante ait été utilisée très peu dans cette série, les auteurs pensent que le meilleur espoir pour améliorer le pronostic repose sur un traitement multi-modal qui doit être évalué de façon prospective. Se presentan los resultados de una serie consecutiva de 396 pacientes con cáncer del esófago en una de las áreas de más clevada incidencia (13.6/100.000) en el Reino Unido, los cuales fueron referidos a una unidad hospitalaria que ve todos los casos para valoración y decisión en cuanto a la más apropiada modalidad terapéutica. Se aplicaron criterios estándar en la selección de aquellos pacientes en que se justificaba un intento de resección de aquellos pacientes en que se justificaba un intento de resección curativa; de los 396 casos sólo 164 (42%) fueron considerados aptos para ser sometidos a resección toracoabdominal por tener un tumor que no había invadido las estructuras continuas ni hecho metástasis. El resto fue tratado mediante intubación paliativa y, más recientemente, mediante fotocoagulación con láser. De los pacientes sometidos a resección, la mayoría...