Abstract
The objective of this article is to speculate on the urban restructuring process in China’s transition to a market economy. Previous studies suggest that a broad theoretical framework is much needed to develop hypotheses for further empirical studies. This paper draws its insights from relevant studies on contemporary capitalist cities, in particular, political economy analysis of the urban process and capital switching, the structure of building provision and the creation of a rent gap, and institutional analysis of property rights. Summarily, it suggests that the basic logic of production in the context of a socialist city requires a specific way of coordinating — through economic planning and a specific configuration — the state work‐unit system. Manifested in the production of the built environment was project‐specific development. The structural tendency to disinvest in developed land has engendered a rent gap, which has laid the foundation for the phase of redevelopment in reforming socialist economies. Urban restructuring in the recent emerging market economy, which mainly involves decentralization, reorganizing the production of the built environment, and an increasing local‐global link through overseas capital, is understood through this perspective. The post‐reform built environment is characterized by land‐use restructuring and polycentric development. It is argued that the physical reshaping of Chinese cities can be understood with respect to the redefinition of property rights, hence, capturing the rent gap by the main actors — state work‐units, municipalities, the central state, real‐estate investors, original residents and farmers. By its nature, the process favours big builders who have either de facto rights over existing urban land property or huge capital that enables them to ‘wipe out’ small owners. Western experience of gentrification reminds us that social problems may be created during the process, which calls for continuing insights to shed light on urban restructuring in post‐reform China.L’objectif de cet article est de spéculer sur le processus de restructuration urbaine durant la période de transition de la Chine à une économie de marché. Les études précédentes suggèrent qu’un modèle théorique large est absolument nécessaire pour développer des hypothèses pour des études empiriques additionnelles. Cet article tire ses idées des études des villes capitalistes contemporaines, en particulier des analyses d’économie politique du processus urbain et du tranfert de capitaux, de la structure de la provision de bâtiments et de l’écart entre les loyers, et de l’analyse institutionnelle des droits de propriété. Succintement, cet article suggère que la logique fondamentale de la production dans le contexte d’une ville socialiste demande une méthode particulière de coordination — par la planification économique et une configuration spécifique — le système d’unité de travail de l’état. Le développement spécific de certains projets était manifeste dans la production de l’environnement urbain. La tendance structurelle au désinvestissement des terres développées a produit un écart dans les loyers, qui a créé une base pour une phase de redéveloppement des économies socialistes en réforme. La restructuration urbaine dans l’économie de marché naissante, qui implique principalement la décentralisation, la réorganisation de la production de l’environnement urbain, et, de plus en plus, un lien entre le local et le global grâce au capital d’outremer, peut être comprise dans cette perspective. L’environnement urbain d’après les réformes est caractérisé par la restructuration de l’aménagement du territoire et le développement polycentrique. Cet article soutient que le remaniement physique des villes chinoises peut être compris par rapport à la redéfinition des droits de propriété, et l’écart des loyers est donc accaparé par les agents principaux — les unités de travail de l’état, les municipalités, l’état central, les investisseurs immobiliers, les résidents d’origine et les fermiers. Vu sa nature, ce processus favorise les gros entrepreneurs qui ont soit les droits de facto aux terres urbaines existantes soit des capitaux considérables qui leur permettent de ‘liquider’ les petits propriétaires. L’expérience occidentale d’embourgeoisement nous rappelle que les problèmes sociaux peuvent être créés durant ce processus, qui demande une attention continue afin d’expliquer la restructuration urbaine dans la Chine d’après les réformes.

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