Abstract
De 1962 à 1982, le nombre total de ménages a fortement augmenté en France. La répartition spatiale de cette progression, révèle d'importantes disparités entre les départements. Ces disparités se retrouvent dans l'évolution des deux tailles extrêmes de ménages (1 personne et 6 personnes et plus) : la progression des personnes seules, la régression des grands ménages affecte inégalement les différentes régions. La conjonction de ces mouvements explique en grande partie la réduction du nombre moyen de personnes par ménage, qui touche l'ensemble des départements français. Mais si les écarts en ce domaine tendent à se réduire, les spécificités régionales existant en 1962 n'ont nullement disparu en 1982.

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