Performances of auto and allotriploids in salmonids I. Survival and growth in fresh water farming

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Abstract
Survival and growth performances of autotriploids in rainbow trout (Salmo gairdneri) and three types of triploid hybrids between female rainbow trout and brown trout males (Salmo trutta,) coho salmon males (Oncorhynchus kisutch) and brook trout males (Salvelinus fontinalis) were analysed relatively to the parental species in freshwater farming conditions. At the end of the immature period, autotriploids exhibit moderate but significant depression relative to the control for both survival (about 25% depression) and growth (10 to 15% depression). Most of this depression is established during the first three months of life, triploids appearing very similar to the control later on. At the onset of sexual maturation at 2 years old, relative value of triploids becomes higher than that of the control, for both survival and growth. Long term evaluation (2+ or 3+) balances in favor of triploids with particular advantage for triploid females. Triploid hybrids exhibit much more important depression in early survival (up to 60%). Later on, their survival remains always lower than those of parental controls. Their growth performances are intermediate between their two parental species. Despite a relative advantage for these groups during the onset of sexual maturation in control groups, especially for growth, long tem evaluation is in favor of diploid rainbow trout, but in some specific cases. Nous avons comparé les performances de survie et de croissance de truite arc-en-ciel triploïdes (Salmo gairdneri) et de trois hybrides triploïdes entre des femelles de cette espèce et des mâles de truite commune (Salmo trutta), de saumon coho (Oncorhynchus kisutch) et d'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) à celles des différents témoins parentaux dans le cadre d'un élevage intensif en eau douce. Les truites arc-en-ciel triploïdes présentent à la fin de la période immature (1+) une dépression modérée, mais significative de leurs performances de survie (environ 25 %) et de croissance (−10 à −15 %). L'essentiel de cette dépression s'établit au cours des 3 premiers mois, l'écart entre diploïdes et triploïdes étant plus réduit par la suite. Lors de la maturation sexuelle, les triploïdes deviennent supérieurs au témoin, en survie comme en croissance. Le bilan à long terme (2+ ou 3+) s'établit en faveur des triploïdes, un avantage particulièrement net apparaissant dans le cas des femelles triploïdes. Les hybrides triploïdes présentent une dépression de survie précoce beaucoup plus marquée. Ultérieurement, leur survie reste toujours inférieure à celle des témoins parentaux. Leurs performances de roissance sont comprises entre celles des espèces parentales. Malgré un avantage relatif de ces groupes lors de la maturation sexuelle (en croissance notamment), le bilan à long terme reste en faveur de la truite arc-en-ciel diploïde, sauf dans certains cas particuliers.

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