Abstract
In hospitalized patients with severe infections caused by Enterobacteriaceae, Pseudomonas or staphylococci, there is a need for broad-spectrum antimicrobial chemotherapy. The choice of agents depends on the local spectrum of bacterial pathogens, their antimicrobial susceptibility, and the cost and availability of antibiotics. A combination of an aminoglycoside, most commonly gentamicin, and a β -lactam is most often used. There is now a broader choice among new aminoglycosides, including tobramycin and amikacin. Differences in ototoxicity and nephrotoxicity have not been proved to be of clinical relevance. A consideration of the predictability of adequate, non-toxic serum levels, therapeutic ratio, susceptibility to inactivation by β -lactam antibiotics, and susceptibility to aminoglycoside-inactivating enzymes, suggests that amikacin may be the drug of choice. There is no evidence that the restriction of use of amikacin, without restriction of all aminoglycosides, will have any effect on the emergence of amikacin resistance. It also seems unlikely that third-generation cephalosporins will replace aminoglycosides. Thus amikacin seems likely to become the major aminoglycoside component of combined therapy. Le traitement par des antibiotiques à large spectre est nécessaire chez les malades hospitalisés pour des infections sévères à entérobactéries, pseudomonas ou staphylocoques. Les produits sont choisis en fonction de l'éventail des germes fréquemment rencontrés dans un lieu donné, de leur activité anti-bactérienne propre, de leur coüt et de leur disponibilité. L'association d'un aminoglycoside, habituellement la Gentamicine, et d'une β -Lactamine est le plus souvent utilisée. Il existe actuellement, de nombreux aminoglycosides dont la Tobramycine, l'Amikacine et la Nétilmicine. La preuve n'a pas été apportée en clinique, qu'il existe entre eux des différences d'ototoxicité et de néphrotoxicité. Compte tenu de ses taux sériques plus previsibles, de son bon index thérapeutique, de sa résistance à l'inactivation par les β -Lactamines et de sa résistance aux enzymes inactivants les aminoglycosides, l'Amikacine semble étre l'antibiotique de choix. II n'y a aucune preuve que la restriction de l'utilisation de l'Amikacine ne réduise la fréquence de l'apparition de la résistance à cet antibiotique, si parallélement il n'y a pas également de mise en réserve de tous les autres aminoglycosides. Par ailleurs, il est peu probable que les céphalosporines de troisième génération remplacent des aminoglycosides. Ainsi, l'Amikacine paraît être le meilleur aminoside dans le cadre des traitements par associations.