Abstract
Un examen critique des données expérimentales relatives à I'énergie différentielle d'interaction (Δq) à I'énergie intégrale d'interaction (ΔQ) et au potentiel de surface (ν) de quelques films d'hydrogène, conduit à trois relations empiriques entre ces grandeurs:Δq=eν (a)ΔQ=eν/2 (bq=2ΔQ (c)où e représente la charge de l'électron.La relation (a) diffère de la relation de Boudart par un facteur 2. Un essai d'interprétation des relations (a) et (b) sur la base de considérations électrostatiques montre que l'interaction entre adatomes n'est pas exclusivement électrostatique, mais que des forces de nature quantique jouent un rôe prépondérant.La relation (a) conduit à penser que l'adsorption covalente d'un atome d'hydrogène nécessite le transfert d'un électron de la bande de conductibilité du métal à une orbitale superficielle vacante. La relation (a) exprime simplement que, lors de l'adsorption d'un film, le niveau occupé le plus élevé de la bande de conductibilité, le travail d'extraction électronique et l' énergie différentielle d'adsorption varient de quantités équivalentes.Les relations (b) et (c) découlent de la relation (a) dans l'hypothèse o&ù le potentiel de surface varie proportionellement à la fraction de surface couverte.En examinant la signification de la relation (c), on arrive à la conclusion que les forces d'interaction ont une longue portée.L'interprétation de la relation (a) conduit à formuler la règle suivant laquelle tous les films atomiques covalents doivent être de signe négatif.

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