The initial distribution volume of glucose and cardiac output in the critically ill

Abstract
Blood or plasma glucose concentration can be measured accurately and rapidly. However, after a glucose challenge metabolism may modify glucose kinetics, so that glucose has not been used as an indicator for dilution volumetry. To test the hypothesis that the initial distribution volume of glucose (IDVG) reflects cardiac output rather than glucose metabolism in the critically ill, the relationship between IDVG and thermodilution cardiac output was evaluated at 27 points in 13 non-surgical, critically ill patients without congestive heart failure. The IDVG was calculated from incremental plasma glucose concentrations using a one compartment model. Correlations were obtained between the IDVG and cardiac output (r = 0.89, n = 27, P < 0.001), and between the incremental plasma glucose concentrations three minutes after the injection and the IDVG (r = 0.94, n = 27, P < 0.001). No difference was found between the IDVG with or without continuous insulin infusions. The results indicate that the IDVG reflects cardiac output rather than glucose metabolism in patients without congestive heart failure. Il est possible de mesurer la concentration plasmatique du glucose avec précision et rapidité. Cependent, après un test d’hyperglycémie provoquée, le métabolisme peut modifier le cynétique du glucose. Pour cette raison le glucose n’est pas employé comme indicateur pour l’analyse volumétrique par la méthode de dilution. Pour vérifier l’hypothèse selon laquelle le volume de distribution initial du glucose (VDIG) reflète le débit cardiaque plutôt que le métabolisme glucidique chez le grand malade, la relation entre VDIG et débit cardiaque est comparée à 27 moments chez 13 grands malades non chirurgicaux sans insuffisance cardiaque. Le VDIG est calculé à partir de concentrations plasmatiques croissantes dans un modèle à compartiment unique. On détermine la corrélation entre VDIG et débit cardiaque (r = 0,89, n = 27, P <0,001), et entre les concentrations croissantes de glucose plasmatique trois minutes après l’injection et le VDIG (r = 0,94, n = 27, P < 0,001). Il n’y a pas de différence entre le VDIG mesuré avec ou sans perfusions d’insuline. Les résultats démontrent que le VDIG reflète plus le débit cardiaque que le métabolisme glucidique chez le malade qui ne présente pas d’insuffisance cardiaque.