Abstract
L'auteur teste L'hypothèse selon laquelle L'appartenance à un sous‐groupe dans un ensemble culturel influence le degré de différenciation psychologique. Il compare des enfants nés américains de ramilles originaires d'Europe Orientale élevés dans la tradition juive à des enfants “purement” américains, de familles anglosaxonnes et protestantes; les sujets sont âgés de 10 ans et sont équivalents du point de vue de L'intelligence et du milieu socio‐économique. Un groupe d'enfants juifs, nettement plus “acculturés”, a été également étudié. Les résultats confirment L'hypothèse: les enfants juifs (garçons) montrent proportionnellement moins de différenciation que les enfants anglo‐saxons; ainsi le degré de différenciation psychologique refléterait le degré d'“acculturation”. Certains résultats permettraient de considérer que la différenciation psychologique est “multifacette”. L'auteur discute des implications des normes du WISC pour différentes sous‐cultures.

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